SAVOIR-FAIRE L’histoire et la préparation du thé
Les légendes autour du thé remontent à très longtemps. D'abord utilisée comme plante médicinale pour ses vertus, puis dégustée pour le plaisir des papilles, découvrez l'histoire du thé.
L'histoire du thé : de Shennong à Racine
Près de 5000 ans d’histoire et de légendes
Shennong ou Shen Nong (神農) est l’un des trois « Augustes » de la mythologie chinoise à qui l’on prête la découverte du thé. Les légendes et mythes qui se sont tissés au fil du temps autour de son origine diffèrent selon les pays, mais toutes vantent ses propriétés vertueuses.
Selon la légende chinoise
La légende raconte qu’aux alentours de 2800 ans avant J.-C., l’empereur Shennong (神农), père de l’agriculture et de la médecine parcourait d’immenses territoires à la recherche de nouvelles plantes médicinales qu’il n’hésitait pas à goûter afin d’en établir leurs vertus.
Alors qu’un jour il fut particulièrement intoxiqué, il s’affala au pied d’un arbre qui par un heureux hasard était un théier sauvage. Son serviteur fit bouillir de l’eau pour que l’auguste puisse se désaltérer. Quelques feuilles de thé seraient tombées dans la tasse. A son réveil l’empereur fut subjugué par le doux parfum qui s’en dégageait et lui qui était toujours prêt à parfaire ses connaissances en botanique et en simples ne put résister à la tentation d’y goûter. Immédiatement un indescriptible bien-être l’envahit. Le thé était né !
Dans le Yunnan en Chine
Aux frontières de la Birmanie et du Vietnam du nord, une légende datant de l’an 500 ap. J.-C. relate que le chef Ai Lén, fou amoureux de la fille du roi, offrit à ce dernier une plante au breuvage merveilleux. Le roi, fortement impressionné, ordonna qu’il en soit planté dans toute la région, donnant naissance aux théiers anciens dont nos thés sont issus.
Le Yunnan, qui signifie littéralement « au sud des nuages » est l’une des plus belles régions de Chine. Elle possède quatre climats distincts : tropical, subtropical, tempéré et froid et compte la plus grande variété de plantes en Chine.
Aujourd’hui première province de thé en termes de surface, elle est surtout réputée pour ses théiers anciens. Le plus vieil arbre recensé se trouve à Lincang et a été daté à 3200 ans au carbone 14. Il fait l’objet d’un véritable culte dans la région. Les particularités de ces théiers dont certains poussent à l’état sauvage sont leur robustesse, leur mode de récolte à même l’arbre et la grandeur importante des feuilles spécifiques au camellia sinensis variété assamica.
Elles servent à fabriquer le pu’er, le plus connu des thés sombres. Leurs bourgeons riches en huiles essentielles permettent aussi d’élaborer de succulents thés noirs et des thés blancs. Enfin le Yunnan est la patrie des Tuocha, thés compressés en forme de nid d’oiseau, et des fameux Qi Zi Bing Cha, sorte de galette de thés compressés qui voyageaient par lot de sept sur la mythique route du thé et des chevaux afin d’approvisionner les lamaseries tibétaines.
La légende indienne
Au VIe siècle, le moine bouddhiste Bodhidharma partit en Chine avec l’intention de convertir l’empereur Wu. Il échoua. Par dépit, il décida d’entamer une méditation sans sommeil de neuf ans. Au bout de quelques années, pris de somnolence, il mâcha distraitement quelques feuilles d’un arbuste à portée de main. Il constata aussitôt les vertus tonifiantes du thé, qui lui donnèrent la force de rester fidèle à son vœu.
La variante japonaise
Le même Bodhidharma, au bout de trois ans de veille, finit par s’endormir et rêver de femmes. À son réveil, furieux, il s’arracha les paupières et les enterra. Après un certain temps, il constata que ces dernières eurent donné naissance à deux arbustes dont il mâcha quelques feuilles qui le stimulèrent pour finir sa longue méditation. Plus tard, parti au Japon pour y enseigner le bouddhisme, il y installa aussi la culture du thé.
Et en Europe…
C’est seulement au début du XVIIe siècle que le thé gagna l’Europe. D’abord considéré comme un médicament et parfois décrié par certains médecins, il connut un certain succès en France auprès de l’aristocratie, de la cour et des gentilshommes, parmi lesquels Louis XIV, Racine ou Mme de Sévigné. Il faudra attendre de nombreuses années avant que l’Occident ne parvienne à percer le secret de sa création et surtout pour qu’il devienne une référence sociale. Aujourd’hui, le thé est cultivé dans une quarantaine de pays tropicaux et subtropicaux et est la boisson la plus bue à travers le monde après l’eau.
Un peu de botanique
Qu’est-ce que le thé ?
Le Camellia sinensis qui se traduit littéralement par « camélia chinois » est un ensemble d’arbres et d’arbustes subtropicaux à fleurs et à feuilles persistantes de la famille des Theaceae originaires d’Asie orientale et méridionale.
Camellia sinensis : avec le Camellia oleifera, il est un des seuls camélias utilisé pour ses caractéristiques agroalimentaires et non ornementales. Les trois principales variétés sont le Camellia sinensis variété assamica, le Camellia sinensis variété sinensis et le Camellia sinensis variété cambodiensis.
- La variété assamica : elle se distingue par ses grandes feuilles épaisses et la taille imposante de ses arbres qui peuvent dépasser 20 mètres. Les théiers de cette variété sont très présents dans des plantations de plaines au climat chaud et connaissant de fortes pluies (la mousson). La majorité du thé produit dans le monde est issue de cette variété.
- La variété sinensis : les arbres de cette variété peuvent atteindre 5 mètres de hauteur, ses feuilles sont relativement petites. Ce théier est particulièrement adapté à la montagne et aux régions septentrionales en raison de sa capacité à supporter des températures basses. C’est la variété de culture la plus ancienne qui donne les thés les plus fins et recherchés.
- La variété cambodiensis : les arbres de cette variété peuvent atteindre jusqu’à 10 mètres de hauteur et se distinguent par des feuilles de taille intermédiaire. Elle n’est pas cultivée pour produire du thé, mais dans le but d’élaborer de nouveaux cultivars par croisement en raison de sa grande capacité d’adaptation environnementale.
Le théier est une plante particulièrement sensible à son environnement. Comme pour le vin, la qualité de la production varie selon la nature du terrain, l’altitude, le climat, l’ensoleillement, l’époque de récolte et le procédé de transformation. La cueillette détermine la qualité de l’infusion. Il existe plusieurs méthodes, mais la majorité de nos thés proviennent de la « cueillette fine », qui consiste à prélever le bourgeon ainsi que les deux premières feuilles. C’est à l’heure actuelle la meilleure cueillette pratiquée pour obtenir des thés de qualité.
Les différents types de thé
Thés blancs, verts, noirs, sombres… de Chine, d’Inde, du Japon ou d’ailleurs sont autant de variétés issues d’une seule et même plante : le théier. La feuille, une fois cueillie, est travaillée de façon différente et subit de nombreuses transformations. En fonction du terroir, de la finesse de la feuille et du façonnage, on obtient une palette de goûts et de crus illimités.
Le théier (Thea sinensis) est un arbuste à feuilles persistantes de la famille du Camélia. Une seule espèce est cultivée de nos jours. Celle-ci porte le nom de Camellia sinensis depuis 1773.
Longtemps, botanistes et planteurs pensèrent qu’il existait deux sortes de thés, le vert et le noir, mais Robert Fortune prouva en 1843 que ces deux sortes étaient retenues à partir de la même plante et ne se différenciaient que par les opérations subies après la cueillette.
Des vertus reconnues
Le thé, un allié au quotidien
Depuis la découverte du thé, l’homme s’est intéressé à ses vertus. Stimulant, renfort immunitaire, antioxydant, cet élixir de longévité fait sans cesse l’objet de nouvelles analyses.
Des propriétés médicinales
Dès ses débuts, le thé fut recommandé pour guérir et prévenir les maux de tête, les idées noires, la mauvaise digestion, plus tard on découvrit qu’il régulait aussi la température et permettait de faire diminuer l’anxiété. Ces propriétés sont néanmoins en fonction de la qualité de la feuille. Environnement sain et riche, jeunes pousses, méthode de culture naturelle et réalisée dans de bonnes conditions de travail sont les clés d’un thé « gorgé » de principes actifs !
Des vertus selon le type de thé
Le traitement varié que subissent les feuilles de Camellia sinensis avant de devenir thé blanc, vert, noir, oolong ou pu’er influence leurs vertus respectives.
- Le thé blanc, d’une faible teneur en théine, développe de délicates saveurs. Il rafraîchit et fait baisser la température du corps.
- Le thé vert, non oxydé, est très populaire par sa grande concentration en polyphénols, fer, vitamines et catéchine, qui lui confèrent de nombreux bienfaits santé, dont un rôle préventif dans de nombreuses affections. C’est une boisson raffinée.
- Le thé noir, oxydé, est réchauffant pour le corps. Comme le thé vert, la théine qu’il contient en fait un très bon stimulant.
- Le thé oolong, agréable compromis entre le thé vert et le thé noir, aurait un effet relaxant et amincissant lors d’une consommation soutenue.
- Le thé sombre pu’er, oxydé puis fermenté au goût particulier et recherché, est reconnu par la pharmacopée chinoise pour ses bienfaits sur la régulation de l’organisme.
Un cocktail de bienfaits
Lors de l’infusion, 60% des principes actifs de la feuille sont libérés dans la tasse, d’où l’importance d’une feuille dépourvue de toute substance nocive ! Une feuille de thé est composée aux ¾ d’eau, le ¼ restant contient principalement :
- Des tanins (ou polyphénols), qui sont de puissants antioxydants ;
- Des alcaloïdes, dont la théine, qui donne l’amertume, stimule le système nerveux central et aide à détruire les graisses ;
Ces deux substances associées permettent que la théine soit libérée de manière beaucoup plus douce et constante que dans le café, ce qui fait du thé une boisson stimulante plutôt qu’excitante.
- Des acides aminés (protéines), dont la théanine, relaxante et énergisante ;
- Des vitamines, dont les vitamines C (malheureusement fragiles à la chaleur), A, B1, B2, B6, B9, E et K ;
- Des minéraux : fluor, potassium, calcium, magnésium, zinc, manganèse.
Un plaisir simple
Des analyses sur le thé sont régulièrement réalisées et il semble évident que cette plante nous réserve encore de nombreuses surprises. Les variations climatiques, l’évolution des techniques de culture ajoutent, elles aussi, des changements à la composition de la feuille de thé. Comme pour l’alimentation, il est aussi important de connaître son propre terrain et d’adapter sa consommation à celui-ci. Le taux de théine variant suivant les qualités et types de thé, il convient également d’adapter leur consommation à chaque moment de la journée. Le plaisir éprouvé lors de la dégustation est essentiel. En choisissant et en savourant son thé, l’amateur découvre en quelques gorgées tous les bénéfices qui lui sont propres.
Le thé, une nourriture saine pour le corps favorable à l’élévation de l’esprit !
L’histoire du thé et son expansion à travers la Chine et le Japon sont directement liées au développement du bouddhisme. Les moines ont en effet toujours vu dans le thé une aide précieuse dans leur démarche spirituelle et leur pratique méditative.
Lorsqu’on visite d’anciens jardins de thé dans les provinces du sud de la Chine, très souvent on s’aperçoit qu’ils ont été plantés par des moines autour de leur temple, à l’image de Hangzhou, à proximité du fameux puits du dragon (Long Jing). On peut donc considérer que le thé a été l’un des premiers « aliments » employés pour nourrir aussi bien le corps que l’esprit.
Ces simples feuilles infusées dans un peu d’eau sont au centre de cérémonies particulièrement profondes. La plus connue étant le « chanoyu » (cérémonie du thé japonaise) au cours de laquelle le thé n’est pas seulement une boisson hydratante et stimulante, mais revêt également une dimension symbolique autour de laquelle s’articule tout un processus dont le but est de revenir à soi, redevenir réceptif, conscient de la beauté et de la simplicité de l’instant présent.
Orienter l’esprit par la nourriture du corps est donc une chose familière pour un amateur de thé et c’est peut-être l’un des moyens les plus simples et les plus efficaces de parvenir à la sérénité et au calme intérieur dont nous avons tous besoin.
Dans l’idéal, chaque repas devrait donc être autant un acte d’absorption au niveau physique qu’une contemplation spirituelle par notre sens du goût. Il y a quelque chose de presque sacré à faire corps avec notre planète en absorbant des parties d’elle-même. L’acte de manger ne devrait pas souffrir de sa banalité contemporaine : c’est la manière principale de faire perdurer l’étincelle de vie que nous recevons à notre naissance.
Mais plus encore, les recherches scientifiques récentes montrent l’influence de la qualité de notre flore intestinale et de ce que nous mangeons sur notre état émotionnel et sur la manière dont nous nous comportons.
On peut donc faire une relation directe entre notre alimentation et notre capacité à apprécier notre vie, et tout simplement être heureux…
Et si finalement la quête du bonheur passait en premier lieu par notre assiette ?
Mais encore faut-il trouver des aliments sains à notre disposition.
Depuis près de 30 ans, le Vivant est au cœur de nos préoccupations. Engagés dans une démarche globale en faveur du respect des hommes et de la Terre, pionniers dans la vente de thés et de tisanes bio, équitables et biodynamiques, nous avons toujours eu pour objectif de proposer des produits aussi sains que bons. En 1994, cette démarche paraissait un peu « folle » alors qu’il était déjà difficile, de simplement se procurer du thé en feuille à l’autre bout du monde. Un pari de longue haleine aujourd’hui gagné !
Respecter les travailleurs du thé, leur santé, leur terre, les aider à traverser les crises a toujours fait partie de notre ADN, qui place le bien-être de nos partenaires producteurs, de nos collaborateurs et de nos consommateurs au premier plan. Une vision à long terme et une chaîne vertueuse qui porte aujourd’hui ses fruits.
« Chaque jour, notre fierté est de vendre un produit noble, bon et sain pour notre corps et notre esprit, dans une démarche responsable et durable, car ce qui est « bon pour la Terre » est « bon pour les hommes »… »
Comment bien préparer son thé ?
Tout un art ou tout simplement
Préparer le thé peut être un geste d’une grande simplicité autant qu’un art d’un grand raffinement. Quelle que soit la manière, il existe des règles à respecter et des ustensiles qui seront plus adaptés à chaque type de thé et qui vous permettront de savourer pleinement votre boisson préférée. Pour vous aider à adopter de bonnes pratiques, voici quelques conseils.
La préparation du thé dans les règles de l’art
La qualité de l’eau et sa température sont les premières choses à prendre en compte. Il convient de réchauffer le récipient avec l’eau préalablement bouillie avant d’y déposer les feuilles de thé. Viennent ensuite le respect du dosage (environ 2 grammes de thé par tasse) et du temps d’infusion. Ce dernier point est crucial, car si les thés noirs, les oolong et les pu’er sont relativement tolérants, les thés verts, blancs et jaunes sont plus sensibles aux approximations. À quelques degrés près, l’on peut passer d’une infusion agréable à une infusion particulièrement amère, voire imbuvable.
Vous trouverez toutes ces informations sur l’arrière de votre sachet, sous votre tube ou sur notre boutique en ligne.
Les accessoires pour préparer le thé
Pour bien infuser un thé, il est important de choisir les bons accessoires. La théière classique en porcelaine, verre ou grès émaillé reste un récipient de référence qui permet de préparer une infusion sans trop se poser de questions. La neutralité des parois non poreuses permet d’apprécier la fraîcheur et tous les arômes du thé à chaque nouvelle infusion. Elle peut être utilisée aussi bien pour les thés nature que les thés aromatisés, car elle ne garde pas de traces des arômes de l’infusion précédente.
Les grands crus et autres thés précieux en vrac méritent une attention particulière quant aux accessoires utilisés pour leur préparation. De manière traditionnelle :
En gaiwan ou zhong
Ce petit bol traditionnel en porcelaine est muni d’un couvercle et d’une soucoupe. Cette technique typiquement chinoise est principalement utilisée pour déguster les thés verts, jaunes et blancs voire les oolong et pu’er. Grâce à des parois fines qui n’emmagasinent pas la chaleur, ce récipient permet de ne pas brûler les thés délicats. Plusieurs infusions sont possibles avec les mêmes feuilles (et en plus lors de la ré-infusion le thé perd généralement sa théine !). Cette manière de déguster est intéressante pour suivre l’évolution d’un thé à travers ses différentes infusions et pour en humer les séquences de aromatiques à l’aide du couvercle.
En théière japonaise traditionnelle à poignée
De petite taille, cette théière appelée kyusu permet de contrôler aisément la préparation et l’infusion des thés japonais particulièrement délicats. Les parois sont relativement fines pour ne pas brûler le thé et elle est équipée d’un filtre étudié pour ne pas laisser passer les feuilles roulées très finement des grands crus japonais.
En gong fu cha
Très esthétique, c’est la technique de dégustation par excellence des oolong et pu’er pratiquée en Chine et à Taïwan. Elle met en valeur la complexité des thés et permet d’extraire toutes les subtilités de leurs parfums et arômes à l’aide de deux tasses dédiées (l’une pour sentir, l’autre pour boire). Plusieurs infusions sont possibles avec les mêmes feuilles en fonction de la qualité du thé infusé. La théière Yixing, fabriquée à partir de la célèbre argile de la ville de Yixing (Chine), est particulièrement recommandée pour déguster les oolong, les thés rouges de Chine (thés noirs) et les pu’er. Ces théières ont la particularité de se culotter et de garder la mémoire les précédentes infusions par diffusion des huiles essentielles du thé dans les pores de la théière, ce qui lui donne une jolie patine avec le temps et amplifie les arômes de l’infusion d’un même type de thé.
Dans un bol à matcha
Le matcha qui se présente sous la forme d’une poudre extrêmement fine est un thé vert de cérémonie qui se déguste dans ce type de récipient en céramique. Il est dosé à l’aide d’une cuillère en bambou cha-shaku puis battu avec un fouet en bambou chasen. L’infusion particulièrement aérienne et savoureuse est appréciée pour sa grande fraîcheur et la vitalité qui s’en dégage. Découvrez comment préparer votre thé matcha dans notre article dédié.
L’eau au centre des arômes
L’eau constituant plus de 99% du thé, la qualité de celle-ci est la première chose à prendre en compte pour faire ressortir tout le potentiel d’un thé. Quelques conseils qui vous permettront d’affiner vos infusions…
Les effets des minéraux sur l’infusion
Une eau trop calcaire ou trop minéralisée aura tendance à masquer les subtilités du thé infusé et donner une liqueur sans âme. Le chlore de certaines eaux du robinet gâchera le goût de l’infusion, tandis qu’une eau de source trop pauvre en minéraux aura tendance à donner une infusion plate et sans caractère. Un juste milieu est donc nécessaire. Si l’on utilise une eau du robinet ayant ces défauts, il est souhaitable de la filtrer. En bouteille, une eau de source discrète en goût et légèrement minéralisée reste l’idéal, afin de « porter » les arômes.
Faut-il faire bouillir l’eau ?
Il est conseillé de ne pas faire bouillir l’eau trop longtemps, car en perdant de sa dureté temporaire et de son oxygène, l’eau a tendance à relever l’amertume du thé. Enfin, on veillera à la laisser refroidir jusqu’à la température préconisée ou éventuellement, on la complétera avec de l’eau froide.
Ces considérations s’adressent de manière générale à tous les thés, rooibos et tisanes. Afin de respecter les spécificités de chaque type de feuille et plante, nous vous indiquons la température et le temps d’infusion recommandés au dos de nos sachets, et sur chaque fiche produit sur notre boutique en ligne dans les conseils de dégustation.