Des Grands Thés bio et éthiques, des voyages et des rencontres…

Arlette Rohmer, fondatrice des Jardins de Gaïa

Les amis de Solan : une association écologiste créée autour d’une communauté de “soeurs paysannes”…


L’association Les Amis de Solan, présidée par Pierre Rabhi, épaule depuis plus de 20 ans les sœurs de la communauté orthodoxe du Monastère de Solan (Gard) pour faire vivre l’écosite expérimental qu’est désormais devenu le monastère.

Les religieuses qui se revendiquent « sœurs paysannes », amoureuses de la terre et de la beauté du lieu produisent entre autres d’excellents vins en agriculture biologique ainsi que des pâtes de fruits à tomber en pâmoison.

Nous les croisons souvent sur les salons bio, où nous ne manquons jamais de les saluer et de goûter leurs produits irrésistibles. Lorsque les Amis de Solan nous firent part de leur volonté de protéger le précieux ruisseau qui coule au sein du domaine, c’est tout naturellement que nous avons créé deux thés et un rooibos militants pour soutenir leur projet.

Le choix du bio dès le départ

A leur arrivée, les soeurs au départ citadines comprennent qu’elles vont devoir entretenir une vaste étendue de terres agricoles…

Lorsqu’elles s’installèrent dans le mas de Solan, un ancien corps de ferme situé dans le village de La Bastide d’Engras, les sœurs firent d’emblée le choix de l’agriculture biologique pour leur santé et pour celle de la terre bien sûr, mais aussi pour la possibilité d’inscrire leur pratique dans le rythme naturel des saisons auquel elles sont attachées.

N’ayant aucune compétence agricole au départ, elles se formèrent au plus vite pour entretenir au mieux leur nouveau domaine.

Elles suivent notamment les cours de l’école de François Bouchet, l’un des fondateurs de la biodynamie en France. Les sœurs s’investissent corps et âmes dans leur nouveau projet, mais demeurent inquiètes devant l’étendue des terres du domaine : 60 ha d’un seul tenant dont 11 ha de vigne ! C’est bien plus que le petit “lopin de terre” qu’elles imaginaient devoir cultiver à leur arrivée…

Une rencontre déterminante avec Pierre Rabhi

C’est alors qu’un ami viticulteur les met en relation en 1993, quelques mois après leur installation, avec Pierre Rabhi. D’emblée, il rassure les sœurs et s’enthousiasme même devant le potentiel et le charme incroyable de l’endroit.

Le paysan philosophe leur suggère de fonder une association ouverte aux « non religieux » afin de pouvoir y inviter des personnes-ressources qui pourraient s’intéresser au lieu et aux nombreuses possibilités de développement qu’il offre.

L’association présidée par Pierre Rabhi regroupe des membres d’horizons différents. Cette richesse de compétences a fait du domaine un site pilote en agroécologie dont les produits sont très appréciées.

L’idée poursuit son chemin et en 1995 l’association non confessionnelle “Les amis de Solan” est créée. Les sœurs demandent à Pierre Rabhi de la présider. Bien que n’étant d’aucune religion, le paysan-philosophe touché par la cohérence entre la vie spirituelle et les pratiques agricoles du lieu, accepte. Il a l’idée de mettre au point des méthodes en agroécologie fiables et respectueuses de l’environnement qui vont permettre aux religieuses du monastère de proposer des produits nobles tirant parti de la richesse environnementale du lieu.

Dans le contexte de l’époque, cette manière de voir était véritablement novatrice. La transformation des abricots en délicieuses pâtes de fruits et la création de vins de terroirs bio firent très vite la réputation du monastère avec la possibilité de vendre localement, sans intermédiaires. Les sœurs présentes sur le marché d’Uzès fidélisent une clientèle conquise non seulement par la qualité des produits, mais aussi la démarche écologique des religieuses.

Parallèlement l’association qui réunit des hommes et des femmes d’horizons différents devient vite un lieu d’échanges et d’émulations autour des questions liées à l’activité économique du lieu, mais aussi autour de ses problématiques purement environnementales.

Parmi elles, la sauvegarde du Valat, la rivière qui coule en permanence dans la forêt de 39 ha du domaine. De l’or au milieu de cet univers de collines sèches !

Le projet soutenu : la sauvegarde d’un écosystème fragilisé par le dérèglement climatique

Des bassins sont creusés au sommet de la colline du domaine pour accueillir les futurs îlots de végétation. Cette végétation va permettre de produire de l’humus qui permettra de stocker naturellement de l’eau et d’alimenter en douceur le Valat pendant les périodes de sécheresse.

Depuis 2015, les sommes récoltées par la vente des Thés et Rooibos Militants ont permis le financement d’un stage de cinq mois d’un étudiant de la section « Gestion de l’Environnement et Protection de la Nature » du Cours Diderot de Montpellier qui a travaillé sur la préservation des espèces endémiques du Valat de Solan, dont la très rare écrevisse à pattes blanches. Cette rivière qui prend naissance sur le domaine est sensible aux sécheresses estivales de plus en plus sévères.

L’idée fut de travailler en amont et de favoriser la rétention des eaux de pluie par la création d’humus au sommet de la colline ou la rivière prend sa source. L’humus agissant par nature comme une sorte d’éponge géante (ce que ne permettent plus nos terres agricoles surexploitées), le terrain pourrait devenir un bassin de rétention naturel et restituer l’eau tout en douceur dans le lit du Valat pendant les périodes de sécheresse.

Il en résulte un remarquable mémoire intitulé « La réhabilitation de la Grande Terre » ainsi que le renforcement des liens entre les partenaires. Le projet a désormais des bases solides pour sa mise en œuvre.

Deux thés et un rooibos militants pour soutenir les Amis de Solan

 

Fruits de sagesse : Dans cette recette originale, les saveurs herbacées du thé vert et de la feuille de moringa se marient agréablement avec les notes fruitées de la framboise et miellée du sureau. Une composition tout en harmonie.

Promesse de l’aurore : L’alliance du thé noir et du marc de raisin accompagnée par des notes d’orange laisse d’emblée présager une liqueur très gourmande. Promesse tenue ! Chaque gorgée diffuse des saveurs aussi intenses que lumineuses.

Sous les étoiles du monastère : Le bel accord du rooibos et de la mélisse est prolongé par la touche très agréablement fruitée de l’abricot. Une liqueur qui donne envie de s’adonner à la rêverie en écoutant le doux frou-frou des étoiles…

Écrit par Les Jardins de Gaïa

Pionniers sur le marché des thés et tisanes bio et équitables, Les Jardins de Gaïa proposent, depuis 1994, des grands crus nature, des classiques et des créations maison originales. Privilégiant les petits producteurs et les récoltes manuelles, ils ont développé au fil des années une gamme généreuse et variée de thés, rooibos et tisanes aux qualités gustatives reconnues, ainsi qu’une gamme d’épices bio et prémiums proposée sous la marque Terra Madre. Tel un jardin épanoui, la force des Jardins de Gaïa tient dans la diversité des terroirs et l’engagement des hommes qui la travaillent…

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