Des Grands Thés bio et éthiques, des voyages et des rencontres…

Arlette Rohmer, fondatrice des Jardins de Gaïa

Visite d'un partenaire chinois


Nous avons eu le plaisir la semaine dernière d’accueillir Wang Geda, l’un de nos partenaires chinois le plus ancien et engagé dans la bio. Lors d’un échange et de quelques dégustations de thés verts et wu long avec les salariés, il nous confie que lors de sa première visite, il y a quinze ans, Les Jardins de Gaïa étaient encore installés dans la cuisine d’Arlette… Retour en quelques questions sur un partenariat qui dure depuis 18 ans.

JDG : Comment avez-vous commencé à travailler dans le thé ?

Wang Geda : Diplômé en physique, je me suis passionné pour le thé et la bio. En Chine, à l’inverse d’autres régions du thé comme l’Inde par exemple, la propriété de la terre n’existe pas, et chaque petit fermier cultive le thé sur sa parcelle. Avant de nous installer, nous avons rencontré les fermiers de la région, nous avons discuté avec les chefs de villages, et établi le fait que les producteurs choisissaient de s’engager dans la coopérative de petits producteurs ou non. Le thé chinois se transforme en deux fois, il est d’abord flétri ou séché directement dans les villages, puis il est amené vers une usine de traitement plus importante, où il sera travaillé pour acquérir les caractéristiques que l’on souhaite lui donner. Il n’en existait pas, alors nous en avons créée une.

De g. à dte, Arlette, fondatrice, Geda, partenaire chinois, Aurélie Rohmer adjointe de direction, et Cassandre Maury responsable filières.
De g. à dte, Arlette, Wang Geda, Aurélie Rohmer et Cassandre Maury.

Moment d'échange avec les salariés.
Moment d’échange avec les salariés autour d’une dégustation de thé.

JDG : Depuis quand connaissez-vous Les Jardins de Gaïa et comment travaillez-vous ensemble ?

Wang Geda : J’ai rencontré Arlette il y a 18 ans, elle est venue ensuite visiter les coopératives plusieurs fois. C’est une femme qui avance, prend des décisions et nous travaillons ensemble en communiquant beaucoup. Nous avons de nombreux projets ensemble et le fait de travailler avec Les Jardins de Gaïa nous permet de mieux cerner les attentes des français.

JDG : Que retenez-vous de votre partenariat avec Les Jardins de Gaïa ?

Wang Geda : Arlette est une femme visionnaire, passionnée, idéaliste, ouverte aux autres cultures, qui soutient les petits producteurs et les projets. Sa persistance au fil des ans me touche. Les Jardins de Gaïa est une bonne entreprise, non seulement au niveau du thé, mais aussi de son engagement social. J’ai goûté des thés dans d’autres maison de thé qui ont uniquement des pratiques commerciales. Ici, vous faites du commerce, mais il y a quelque chose en plus. Et ce quelque chose en plus est essentiel pour le thé. Voyez-vous, dans le caractère chinois, l’idéogramme du thé, l’homme est au centre, et c’est ce qu’elle défend…

Dans l'idéogramme du thé, "Cha", l'Homme (en jaune) est au centre de l'herbe (vert) et de l'arbre (en rouge)
Dans l’idéogramme du thé, « Cha », l’Homme (en jaune) est au centre de l’herbe (vert) et de l’arbre (en brun)

Écrit par Les Jardins de Gaïa

Pionniers sur le marché des thés et tisanes bio et équitables, Les Jardins de Gaïa proposent, depuis 1994, des grands crus nature, des classiques et des créations maison originales. Privilégiant les petits producteurs et les récoltes manuelles, ils ont développé au fil des années une gamme généreuse et variée de thés, rooibos et tisanes aux qualités gustatives reconnues, ainsi qu’une gamme d’épices bio et prémiums proposée sous la marque Terra Madre. Tel un jardin épanoui, la force des Jardins de Gaïa tient dans la diversité des terroirs et l’engagement des hommes qui la travaillent…

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